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La sculpture-assemblage :

Dès 1961, installé définitivement à Paris, Mark Brusse conçoit la série des Clôtures, Soft Machines et Strange Fruits, assemblages d’objets en bois de récupération et divers métaux trouvés dans la rue, qui racontent l’histoire d’éléments rencontrés par hasard et rassemblés selon la fantaisie de l’artiste pour vivre ensemble une nouvelle vie. À cette époque, il fréquente les Nouveaux Réalistes réunis autour de Pierre Restany ainsi que ses amis Robert Filliou.et Daniel Spoerri. 1965, séjour de deux années à New York où, influencé par l’esprit minimaliste du moment, son travail prend une nouvelle dimension. L’épuration des formes et des couleurs sont nécessaires à l’évolution de son langage (séries Natural Wood et Floor Pieces, pièces géométriques en bois peints ou non). Il renoue avec le groupe Fluxus connu pour son attachement au caractère événementiel et éphémère de l’oeuvre, ce qui conduit Brusse à participer à plusieurs happenings et surtout à collaborer avec le musicien John Cage.

Ces expériences artistiques lui donnent le goût de l’«Environnement», c’est-à-dire des installations adaptées à l’espace donné, (Occupation d’Espace, volumes en bois qui remplissent entièrement l’intérieur des salles, bloquant ainsi l’accès, Kunsthalle de Berne en 1968). Après un séjour à Berlin au début des années 70, Mark Brusse rentre à Paris et s’installe à La Ruche. Il crée des assemblages, petits ou grands, certains sur socle, d’autres suspendus, constitués de matériaux les plus divers : filament, noeud, corde qui servent de fil conducteur, on pourrait presque parler de cordon ombilical.

Mark Brusse

Mark Brusse est représenté par la galerie Louis Carré à Paris

www.louiscarre.fr

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